Extase Céleste de Callixte MacMahon

Présentation de l'éditeur

Jeune et jolie hôtesse de la Nippon Sun Airways, Akiko a quelque mal à maîtriser son angoisse à l’approche de son premier vol long-courrier. Promue sur le prestigieux Tokyo-Los Angeles, c’est merveilleux, oui, mais qu’adviendra-t-il si elle ne parvient à retrouver calme et sérénité ?Pour chasser tout ce stress malvenu, Akiko aimerait bien recevoir quelques câlins bienvenus, mais seulement, voilà, Akiko vit seule. Certes, il y a Himeko, sa colocataire. Mais si Akiko fantasme parfois sur les relations saphiques, il se trouve qu’Himeko est partie pour plusieurs jours. Alors, que faire ?Il y a bien, là, rapporté par Himeko d’un pèlerinage, cet étrange kami, aux formes si… si… « audacieuses », « attirantes », et sur lequel de plus en plus souvent se portent ses rêveries érotiques.Néanmoins, osera-t-elle, la belle hôtesse nippone ? Franchir le pas… ?Et si oui, ne risque-t-elle pas de se mordre les doigts de son audace ? Ou, bien au contraire, n’est-ce pas les lèvres qu’elle se mordillera, de plaisir… ? Car qui sait jusqu’où peut vous conduire un kami sacré doté d’une sacrée statuette ?Extrait :« Un long moment, encore, Akiko demeura figée, à deux pas du si fascinant kami, la chemise largement ouverte sur ses tétons toujours turgescents, mais les bras ballants, l’esprit presque aussi figé que son corps, tiraillée entre pulsion et raison, entre désir et sagesse. N’était-elle pas en train de commettre une magnifique bêtise ? Allons, Akiko, reprends-toi ! Ce sont là des choses qui ne se font pas, surtout au sein d’une famille aussi respectée que les Fujiwara de Satoyama ! Les Fujiwara de Satoyama, qui se disent descendre des très antiques et, autrefois, si puissants régents Fujiwara, qui avaient dominé la si somptueuse et raffinée cour de Heian, près de mille ans auparavant. Les si puissants et habiles Fujiwara d’Heian-kyo, qui avaient donné tant de leurs filles aux divins empereurs... Si elle était née à cette époque lointaine, peut-être aurait-elle été une favorite impériale, et pourquoi pas, une impératrice ? »