Dans la chaleur de New York de Alysia Torrance

Une vague de chaleur exceptionnelle s’était abattue sur New York.
Les journées étaient brûlantes. Et depuis qu’il l’avait vue, ses nuits l’étaient encore plus.
La belle inconnue l’obsédait et aux regards incandescents qu’ils échangeaient, il en était de même pour elle.
Malheureusement, Alec ne pouvait se permettre de la faire entrer dans sa vie… pour leur propre sécurité.
Il devait impérativement se tenir éloigné d’elle.
Mais, c’était sans compter sur une diablesse qui avait ourdi un habile stratagème.
Alea jacta est !
A lui de veiller maintenant à ce qu’ils sortent de cette situation sans dommage !
Extrait :
C’est alors qu’il l’aperçut en jean et débardeur noirs, un tablier blanc noué autour de la taille, elle se tenait debout près du bar, une bouteille d’eau à la main. Quelques mèches rebelles échappées de sa queue-de-cheval venaient s’enrouler en boucles auburn autour de son visage d’ange. Plus encore que le désir, c’étaient la pureté de son expression et ce sourire indéfinissable sur ses lèvres qui le poussaient à revenir encore et toujours vers elle.
Elle passa une commande notée sur son carnet, qu’elle rangea dans sa poche. Aussitôt, le barman s’affaira. Comme hypnotisé, Alec se leva de son siège et se dirigea vers la porte vitrée coulissante qui menait à l’intérieur du café. Appuyée contre le mur, elle parcourait la pièce du regard comme si elle cherchait quelque chose ou quelqu’un. Puis, elle rejeta la tête en arrière, et caressa son front avec la bouteille d’eau glacée qu’elle tenait à la main, se rafraîchit une joue, puis l’autre, descendit le long de son cou.
Il retint son souffle. Elle avait le dos cambré et ses seins semblaient vouloir percer son débardeur, tendant à la fois le tissu et les nerfs d’Alec. Il n’avait pas le sentiment d’agir comme un voyeur. En fait, il lui semblait que les moindres gestes de cette fille lui étaient destinés, comme si, bien qu’elle soit une parfaite étrangère, il la connaissait intimement. Les yeux fermés, elle poussa un long soupir dont l’écho vibra au plus profond de lui.