Les autostoppeuses (Scènes érotiques t. 10)

Présentation de l'éditeur

Quelques instant après, nous eûmes effectivement le soleil face à nous et sa lumière inonda la voiture et nous réchauffa. Nous étions bien, là, tous les trois, dans ce moment touché par la grâce. Dans le rétroviseur, je voyais qu'Alice avait fermé les yeux pour offrir son fin visage aux caresses du soleil. A côté de moi, le visage de Julia était plus souriant que jamais. Soudain, elle porta ses mains à son col et commença à s'agiter. Je compris rapidement qu'elle cherchait à dégrafer son chemisier pour se mettre à l'aise, mais je ne me doutais pas qu'elle irait jusqu'à dégager sa poitrine pour l'offrir sans fard aux rayons de lumière qui, tout affolés, se mirent à se tortiller sur les courbes rondes de ses seins. Surpris autant qu'ému, intimidé par son geste, j'avalais ma salive et la regardais d'un air interrogateur.'Tu peux toucher si tu veux', dit-elle en toute simplicité. Et ces mots attirèrent l'attention d'Alice qui rouvrit les yeux et fut toute aussi étonné que je l'étais. 'Toi aussi', ajouta Julia à son intention. Sans relâcher mon attention du bitume, j'osais tendre ma main vers sa peau laiteuse et caresser ses seins doux comme de la soie. Elle se laissait faire en fermant parfois les yeux, en offrant son torse généreux et ses seins lourds aux bienfaits du soleil. L'instant était délicieux. Quand je sentis que l'excitation s'intensifiait en moi, je reposais ma main sur le volant et tentais de reprendre une respiration régulière.